«Depuis un mois, j’ai fait procéder à 14 expulsions», a déclaré le ministre au micro de RTL, au lendemain de l’attentat de Nice.
Ces 14 personnes expulsées étaient inscrites au fichier des signalements pour la prévention de la radicalisation à caractère terroriste (FSPRT), rapporte l'hebdomadaire L’Obs qui cite l’entourage du ministre. «Quatre d’entre elles étaient de nationalité tunisienne, les autres étaient de nationalité russe, algérienne, irakienne, géorgienne, bangladaise ou encore marocaine», selon les mêmes sources.
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«Dans les 30 derniers terroristes qui ont assassiné, tué sur notre sol, 22 sont français. Et leurs profils sont très divers», a indiqué Gérald Darmanin, ajoutant que si on doit lutter contre les étrangers radicalisés, ce n’est pas le cas de l’auteur présumé de l’attaque de Nice, un Tunisien de 21 ans arrivé en France courant octobre par l’Italie. Cet individu «n’était connu dans aucun des fichiers français ni européen», a souligné le ministre.
Mi-octobre, le ministre de l’Intérieur avait affirmé que la France comptait sur son territoire 231 étrangers en situation irrégulière suivis pour radicalisation «qu’il nous faut expulser». Parmi eux, 180 étaient incarcérés.
A cette date, 851 immigrés clandestins étaient inscrits au FSPRT.