Le ballet diplomatique en cours au palais du roi Salmane à Tanger commence à porter ses fruits. Et une sortie de la crise opposant le Qatar aux autres majors du Golfe, Arabie saoudite et Emirats arabes unis en premier, est possible. C’est du moins ce qu’indique, depuis Tanger, où le souverain saoudien passe ses vacances avec sa famille, ses proches et de hauts dirigeants, un haut responsable saoudien.
Conseiller au cabinet du roi Salmane et superviseur général du Centre d’études et des affaires des médias, Saoud Al Qahtani est affirmatif: «une sortie de crise dans le Golfe est pour bientôt». C’était dans un tweet posté sur son compte officiel. «Certains croient que la solution est encore loin. Nous la voyons très proche», a-t-il ajouté. Dans un autre tweet, Al Qahtani remet le couvert. «C’est une promesse. Quand l’Arabie saoudite et ses (pays) frères engagés dans la lutte contre le terrorisme donnent une parole, ils agissent en conséquence», peut-on lire.
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La guerre contre le terrorisme, au nom de laquelle la crise avec le Qatar est née, continue néanmoins. «Ajoutez tout nom qui selon vous a sa place dans la liste noire (établie par l’Arabie saoudite et où figurent de supposés partisans du terrorisme, NDLR) et nous procéderons aux vérifications nécessaires», précise le responsable, promettant les pires châtiments aux personnes impliquées.
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Le 8 juin, le royaume saoudien, les Emirats arabes unis, Bahreïn et l'Egypte avaient publié une première version de la liste répertoriant 59 personnes et 12 entités «liées au Qatar», les accusant d'extrémisme et de terrorisme. Doha avait rejeté ces accusations.
Ces mêmes pays ont ajouté, mardi 25 juillet, 18 groupes et individus qualifiés de «terroristes» à une liste noire répertoriant des entités accusées de liens avec l'émirat gazier. La liste noire compte désormais près de 90 noms. Pour l’heure, les efforts de médiation et de bons offices entrepris par plusieurs pays n'ont pas réussi à contenir la crise qui secoue la région du Golfe.