L'avion, qui avait décollé de l'émirat de Charjah, s'est écrasé dans une zone montagneuse de la province de Chahar Mahall - Bakhtiari, à plus de 400 km au sud de Téhéran, a ajouté la télévision.
Les causes de l'accident ne sont pas encore connues.
Laissant craindre qu'il y ait peu de chance de retrouver des survivants, le chef des opérations de secours du Croissant rouge iranien, Morteza Salimi, a déclaré à la télévision que "deux hélicoptères" seraient envoyés lundi "dès que possible pour rechercher l'épave de l'avion et des corps".
Selon l'agence iranienne Tasnim, l'appareil serait un avion de la marque canadienne Bombardier. L'agence officielle Irna a indiqué que le crash avait eu lieu à 15H15 GMT (18H45 locales).
L'aéronef avait à son bord huit passagers et trois membres d'équipage, a déclaré à la télévision Reza Jafarzadeh, directeur des relations publiques de l'Organisation de l'aviation civile iranienne (OIAC).
Citant le ministère des Transports turc, la télévision turque NTV a rapporté que l'appareil accidenté appartenait à la société stambouliote Basaran Holding Company, présente dans les secteurs de l'énergie, de la construction et du tourisme.
L'avion a disparu des radars après "que le pilote eut demandé à pouvoir baisser l'altitude", a déclaré un autre responsable de l'OIAC cité par l'agence Tasnim.
Selon des médias iraniens, des équipes de secours ont été envoyées par voie terrestre, mais l'avion est tombé dans une zone relativement isolée dans la région du mont Helen (zone naturelle protégée) dans la chaîne du Zagros.
Ils ont fait état de fortes précipitations et souligné que l'avion s'était écrasé dans un secteur enneigé.
Les monts Zagros ont été le théâtre d'une autre catastrophe aérienne le 18 février. Un avion de la compagnie iranienne Aseman s'y est écrasé tuant les 66 personnes à bord. Mais les difficultés d'accès à l'épave sont telles que les opérations de descente des corps vers la vallée sont toujours en cours.