Il s'agit d'une mesure temporaire prise par les autorités dans l'attente des résultats de l'enquête sur le crash de l'ATR 72 d'Aseman, dans lequel 66 personnes ont trouvé la mort dimanche dans le sud-ouest de l'Iran, "afin d'assurer que la sécurité des vols s'est améliorée", précise l'agence Isna.
Selon son site internet, Aseman Airlines, compagnie interdite de vol dans l'Union européenne, exploitait 5 appareils ATR 72 avant l'accident.
L'appareil accidenté s'est écrasé dans les monts Zagros à environ 4.000 mètres d'altitude pendant une tempête de neige. La carcasse de l'avion a été retrouvée mardi après plus de deux jours de recherches.
Lire aussi : Crash aérien en Iran: l'épave de l'avion de ligne disparu a été retrouvée
A cause du mauvais temps persistant, les autorités ont annoncé qu'elles suspendaient jusqu'à lundi les opérations de descente des corps des victimes. Jusqu'à présent, seuls 32 "paquets" contenant des restes de corps démembrés auraient été évacués des lieux du drame, à dos d'homme.
Les boîtes noires de l'appareil n'avaient pas encore été retrouvées vendredi après-midi. Une équipe d'enquêteurs du Bureau (français) d'études et d'analyses pour la sécurité de l'aviation civile (BEA) et de la société ATR est arrivée mardi en Iran pour assister l'enquête de Téhéran sur les causes de l'accident.
ATR est une coentreprise détenue à parts égales par l'avionneur européen Airbus et le groupe italien Leonardo.