Les ventes ont par ailleurs nettement augmenté, de l'ordre de 9%, à 26,6 milliards de dollars sur un an, tirées par les nouveaux médicaments, la forte demande de produits contre des troubles générés par le virus, contre l'asthme par exemple.
Cela malgré la baisse des revenus sur d'autres produits dont la distribution aux patients été ralentie par la pandémie, notamment en oncologie, à cause de traitements repoussés pour donner la priorité à ceux contre le virus. Le groupe a également enregistré une hausse de ses coûts notamment logistiques, ou d'équipements à cause de la pandémie.
"Les réussites dans nos médicaments en développement, l'accélération de la performance de notre entreprise et les progès du vaccin contre le Covid-19 montrent ce que nous pouvons réaliser", tandis que l'acquisition proposée d'Alexion à 39 milliards de dollars "vise à accélérer notre évolution commerciale et scientifique", a commenté Pascal Soriot, le directeur général.
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AstraZeneca prévoit des ventes en hausse de 1 à 4% et un profit "qui accélère" l'an prochain, mais souligne que ces prévisions ne prennent pas en compte les ventes de vaccin contre le virus, pour lequel il publiera des résultats à part à compter du prochain trimestre.
Le groupe rappelle avoir reçu en décembre l'autorisation d'urgence pour commencer la distribution de son vaccin au Royaume-Uni, suivi par l'Inde, l'Argentine, le Mexique, le Maroc et l'agence européenne du médicament. Il souligne aussi avoir initié des essais de phase 3 pour un médicament à base d'anticorps contre le covid-19. AstraZeneca s'est "engagé à l'accès de 170 millions de doses de vaccin dans 190 pays".
Le sérum a valu au laboratoire d'être initialement salué par la communauté internationale, qui table sur les vaccins pour tenter de tourner la page de la pandémie, mais des retards de livraison en Europe et des doutes sur son efficacité pour les plus de 65 ans ont créé une polémique.