Les renseignements belges signalent 80 "prédicateurs de haine" et 20 "auto-radicalisés", mis sous surveillance. Outre les 622 djihadistes surveillés par les services de sécurité, 20 "loups solitaires", qui se sont radicalisés spontanément sans tenter de rejoindre un groupe terroriste à l'étranger comme Daech ou Al-Qaïda, sont actuellement suivis de près en Belgique.
"Ces terroristes potentiels sont très difficiles à détecter", selon les Affaires étrangères, qui souhaitent que les communes se dotent "le plus rapidement possible d'une cellule de sécurité intégrale locale".
La moitié des localités en seraient actuellement pourvues: 213 cellules sur 308 communes en Flandre, 15 cellules sur 19 communes à Bruxelles et seules 56 cellules sur 262 communes en Wallonie. Récemment, Jan Jambon, ministre de l’Intérieur a révélé que quelque 18.884 personnes sont fichées pour des infractions liées à un groupe terroriste en 2017 en Belgique, contre 1.875 en 2010, soit une augmentation de 907% en 7 ans.
Depuis les attentats de Paris et de Bruxelles, la Belgique est soumise au niveau d'alerte terroriste de niveau 3 sur une échelle de 4, qui correspond à une menace "possible et vraisemblable".