Ces actes ont été rapportés par les médias ou par des citoyens, précise le Collectif, pour qui l'islamophobie s'intensifie en Belgique et les faits dénoncés étant globalement plus graves que ceux qui lui étaient rapportés avant le 22 mars.
Ce constat est partagé par le Centre interfédéral pour l'égalité des chances (Unia - service public indépendant), qui indique que le nombre de signalements liés à l'Islam dans le pays est en hausse depuis un mois si on le compare à la même période par rapport à il y a un an.
"Cette tendance à la hausse des signalements liés à l'Islam est plus manifeste en ce qui concerne le travail alors que les discours haineux sur Internet sont plus habituels", explique Patrick Charlier, co-directeur d'Unia, cité, mercredi par les médias belges.
Des travailleurs musulmans disent faire l'objet de remarques ou de harcèlement par rapport à leur religion depuis les attentats et des musulmans affirment qu'on leur refuse des emplois en raison des attentats de Bruxelles, ajoute-t-on.
Unia étudie par ailleurs des cas de musulmans travaillant dans le secteur de la sécurité qui ont été privés temporairement ou définitivement de leur emploi à la suite des attentats de Bruxelles.