Attentat en Tunisie. Akil, le chien qui a ému Béji Caïd Essebsi

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Un berger allemand, mort au combat contre les assaillants du musée du Bardo à Tunis, est en passe de devenir une véritable mascotte nationale au pays du Jasmin.

Le 24/03/2015 à 03h24

C'est l'histoire d’un chien "Akil", membre de la brigade canine de Tunis, devenu « héros national » suite aux attentats du musée du Bardo en Tunisie, où il a perdu la vie en intervenant aux côtés des forces spéciales. En effet, le président tunisien aurait confié à un membre de la délégation française venu lui présenter ses condoléances et dont les propos ont été repris par le quotidien français Le Parisien que "c’est grâce à ce berger allemand, membre de la brigade canine de Tunis, que les forces spéciales sont parvenues à débusquer les assaillants dans l'établissement où ils s’étaient retranchés". Il a également déclaré que "c'est une victime dont on ne parle pas mais c'est une lourde peine". "Sans lui, il y aurait peut-être eu beaucoup de morts", a insisté de son côté un officiel tunisien cité également par le journal français.

« Akil » est devenu un tel symbole et l’objet de tant d’émotions que lorsque le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a proposé un moyen de compenser cette perte, Beji Caïd Essebsi lui aurait dit, toujours selon la même source: "Merci beaucoup, mais vos chiens ne sont pas dressés comme les nôtres. Et surtout ils ne parlent pas arabe".

Ce à quoi Cazeneuve, malicieux, a répondu que les chiens policiers français avaient tous passé le « concours d'Orient », un examen sélectif pour (pouvoir) officier en tant que diplomate à l'étranger".

Par Mohamed Chakir Alaoui
Le 24/03/2015 à 03h24