Un homme de 34 ans a d'abord tué une personne et en a blessé trois autres grièvement à l'arme à feu à l'intérieur de l'établissement, avant de blesser un policier à l'extérieur et d'être finalement tué par les forces de l'ordre, a indiqué la police locale dans un communiqué.
Cette dernière n'a donné dans l'immédiat aucun élément sur les raisons de la fusillade intervenue vers 04H30 du matin (02H30 GMT) dans cette discothèque située dans une zone industrielle de Constance (sud), ville proche de la Suisse.
"Les motivations de cet homme qui a agi vraisemblablement seul ne sont pas connues pour le moment", a souligné la police dans son communiqué.
Les tirs ont créé un mouvement de panique, de nombreux clients de l'établissement fuyant dans les environs ou se cachant à l'intérieur.
Selon des témoins cités par la chaîne publique régionale de télévision SWR, le tireur était armé d'un pistolet-mitrailleur. Il a blessé un videur qui tentait de s'interposer.
Les forces de l'ordre se sont déployées sur place avec des unités d'intervention spéciale et un hélicoptère, dans la crainte au départ d'avoir affaire à plusieurs tireurs.
L'homme, qui a ouvert le feu à l'intérieur de la discothèque, "a été peu après touché en quittant les lieux lors d'un échange de tirs avec la police et il est décédé de ses blessures à l'hôpital", a souligné la police.
Un policier a été blessé par balle à cette occasion, mais "ses jours ne sont pas en danger", indique le communiqué.
Si les raisons de cette fusillade restent indéterminées et pourraient se révéler liées à une altercation entre clients ayant mal tourné, elle intervient dans un contexte tendu en Allemagne sur le plan sécuritaire.
Un demandeur d'asile palestinien de 26 ans a tué vendredi à coups de couteau dans une rue commerçante de Hambourg une personne et en a blessé six autres. Il a ensuite été arrêté.
Les raisons de son acte restent incertaines. Les autorités le considèrent comme un islamiste, qui s'était récemment radicalisé, mais elles soulignent aussi son instabilité psychologique.
L'homme a été néanmoins placé samedi en détention à l'issue de sa garde à vue et non interné en hôpital psychiatrique, la justice soulignant n'avoir décelé "aucun élément tangible" permettant de diminuer sa responsabilité.