« Ni Younès, ni Arar, seul le peuple choisit », ont scandé à pleins poumons les millions d’Algériens, sortis pour le 23è vendredi consécutif réaffirmer leur irréversible revendication de départ de la « Issaba » (Bande), dont le Général Gaïd Salah, chef d’état-major de l’armée et meneur de la contre-révolution. Les deux VRP de cette « offre de dialogue » faite par le président par intérim, Abdelkader Bensalah, en l’occurence l’ancien président de l’APN et ex-ministre de la Formation professionnelle, Karim Younès, tout comme son acolyte Abderrahim Arar, président du Forum civil pour le changement, ont d’ailleurs été chassés par les manifestants.
"الحوار الوحيد هو رحيل العصابة"، كريم طابو في تصريح ل #قصبة_تريبون صالح باديس @salah_babaha
« Le seul dialogue c’est le départ de la bande », Karim Tabou dans une déclaration à #CasbahTribune Salah Badis pic.twitter.com/IhryIbE4FB
Karim Tabbou, coordinateur de l’Union Démocratique et Sociale (UDS, non agréé), a été on ne peut plus catégorique pour affirmer que la seule issue à la crise institutionnelle et politique est le départ de la « Issaba », renvoyant ainsi dos à dos le Général Gaïd Salah et le président fantoche Abdelkader Bensalah, qui tentent via cette « offre de dialogue » de siphonner la révolution du 22 février.