Des éléments du Groupement des opérations spéciales de la police (GOSP), corps d’élite de la police algérienne, ont été déployés ce 1er mars aux premières heures de la journée en prévision des manifestations contre le 5e mandat.
C’est ce que rapporte nos confrères de la presse privée algérienne, les médias publics étant réduits à un «assourdissant» silence.
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Selon les mêmes sources, les principales artères algéroises n’ont pas échappé à ce grand quadrillage sécuritaire où des unités de la police, équipées de véhicules anti-émeute, sont présentes en masse.
Des sites stratégiques sont aussi concernés par ce verrou sécuritaire comme le siège de la Défense nationale ou les locaux de Sonelgaz.
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Jeudi 28 février, pour rappel, Amnesty International avait appelé les autorités d’Alger de s’abstenir du recours à la violence excessive contre les manifestants comme cela avait été le cas depuis le déclenchement du mouvement de protestation contre le 5e mandat.