L’hélicoptère de l’armée algérienne était en mission de reconnaissance dans la région d’Adrar, à 1400 km au sud d’Alger, quand il s’est écrasé, tuant 12 militaires alors que deux autres ont été grièvement blessés.
Le ministère algérien de la Défense a ordonné l’ouverture d’une enquête pour déterminer les causes de ce crash, qui vient grossir la liste noire des catastrophes aériennes subies par l’Armée nationale populaire algérienne (ANP).
En octobre 2014, un avion de l’armée de l’air algérienne s’est écrasé dans le sud du pays lors d’un entraînement, tuant les deux militaires qui étaient à bord. Deux ans plus tôt, en octobre 2012, deux avions militaires s’étaient percutés en plein vol lors d’un entraînement à Tlemcen, tout près de la frontière algérienne avec le Maroc, provoquant la mort des pilotes. En février 2014, le crash d’un avion militaire dans l’est de l’Algérie avait fait 77 morts.
En début 2016 , selon des informations rapportées par le site «Mondafrique», un hélicoptère du général Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense, aurait échappé à un attentat. En effet, une bombe aurait été placée dans l'appareil où devaient embarquer une dizaine de hauts galonnés de l'armée algérienne.
Une tentative d’attentat avortée qui renseigne sur la nature des crashs souvent attribués à des "pannes techniques". Pour rappel, le ministère algérien de la Défense a annoncé récemment la découverte de missiles sol-air dans le sud algérien, indiquant que ces missiles auraient été introduits en Algérie par des groupes jihadistes à travers la frontière avec la Libye.
Pour précision, l’antenne libyenne de Daech multiplie les menaces contre le «régime impie» du président Bouteflika.