Ce chiffre «a doublé ces deux dernières années», souligne la Direction générale de la santé (DGS) dans un communiqué cité par le journal «Le Parisien». La capacité du moustique tigre à transmettre le chikungunya, la dengue ou le zika «en fait une cible de surveillance prioritaire durant sa période d'activité en métropole du 1er mai au 30 novembre», indique la DGS.
Le moustique tigre est présent depuis longtemps en outre-mer et «notamment dans l’Océan Indien où il est actuellement à l’origine d’une épidémie de dengue sur l’île de La Réunion», observe également la même source. Les autorités sanitaires recommandent, de ce fait, aux personnes qui se rendent à La Réunion «de se protéger contre les piqûres de moustique, y compris en journée, en utilisant des répulsifs pour la peau et les vêtements et en portant des vêtements longs et amples».
Lire aussi : La passivité des autorités face à l’invasion de moustiques
La DGS rappelle que 11 cas autochtones de dengue ont été signalés dans l’Hérault en 2014, 7 cas autochtones de dengue dans le Gard en 2015 et 17 cas autochtones de chikungunya dans le Var en 2017, tous dans le sud de la France. L’appel à la vigilance, relayé samedi par les médias audio-visuels français, invite la population à lutter contre la prolifération du moustique tigre en insistant notamment sur la nécessité de «supprimer les eaux stagnantes» qui permettent sa reproduction.
La DGS préconise d’enlever les soucoupes des pots de fleurs ou les remplir de sable, de changer l’eau des vases plusieurs fois par semaine ou de mettre à l’abri de la pluie tout objet pouvant se remplir d’eau. Un site Internet (www.signalement-moustique.fr) a été également dédié au signalement de moustiques tigres.