La sortie du Maréchal Haftar aurait résonné ailleurs tel un casus belli et nécessité tout au moins une réaction. Et pour cause, l'homme fort de l'est libyen a menacé de guerre l'Algérie, dans une déclaration directe et incisive. «Nous pouvons déplacer la guerre de l’autre côté», a déclaré samedi dernier le Maréchal libyen, qui réagissait à des incursions d’éléments de l’ANP (armée algérienne) dans le territoire libyen.
48 heures après la déclaration de Haftar au sujet de ces incursions algériennes en Libye et sa menace de porter la guerre à l’ouest, les autorités algériennes ne se sont toujours pas manifestées et restent aux abonnés absents. Aucune réaction pour l'heure, ni officielle, ni officieuse! Un silence d'autant plus troublant que les apparatchiks algériens sont réputés être très épidermiques.
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Surgit la question: de quoi ce silence est-il le nom?
En effet, ce silence édifie à bien des égards sur la vacance du pouvoir en Algérie, incarné jusqu'à la caricature par un président-fantôme incapable de la moindre motricité physique ou intellectuelle, à plus forte raison de répondre à des menaces de guerre émanant de l'extérieur.