L’ANRT lance le premier observatoire des adresses IP au Maroc. Objectif: Suivre l’évolution de la consommation des adresses IPv4 en Afrique et précisément au Maroc", relève l’Agence nationale de régulation des télécoms. Cet observatoire, qui publiera ses conclusions tous les six mois, devrait également garder à l’œil la problématique de l’épuisement des adresses IPv4. En effet, en février 2011, l’Assigned Numbers Authority (IANA), l'organisation dont le rôle est la gestion de l'espace d'adresses IP sur Internet, avait annoncé que "la réserve de blocs libres d'adresses publiques IPv4 de l'Internet est arrivée à épuisement, étant donné le rythme de croissance très important du nombre d'utilisateurs et de serveurs Internet".
A fin décembre 2013, plus de 3,8 millions d’adresses IPv4 ont été allouées au Maroc par l’AFRINIC, le Registre Internet Régional, qui dessert le Maroc en adresses IP et principalement les trois opérateurs télécoms. Aussi, pour assurer la continuité de l'accès à Internet, les opérateurs internationaux envisagent le déploiement "de traducteurs d'adresse à grande échelle (Large Scale NAT, Carrier-Grade NAT)". Concrètement, une adresse publique serait dorénavant partagée par de nombreux clients simultanément. Cependant, cette opération pourrait bien retarder ou bloquer la mise en œuvre de certains protocoles et applications. L'ANRT veillera sur le déroulement de cette opération.




