Le Syndicat national de la presse marocaine (SNPM) a réagi, ce jeudi 1er mars, à l’affaire Bouachrine. Dans un communiqué rendu public, le SNPM insiste sur le respect de la procédure judiciaire et le respect de l'éthique dans le traitement médiatique. «Nous avons suivi avec beaucoup d’intérêt le déroulement de cette affaire dès l’arrestation de Taoufik Bouachrine.
Lire aussi : Des charges accablantes retenues contre Bouachrine qui comparaîtra en état d'arrestation
Lorsque nous avons appris que le sujet n’avait rien à voir avec la liberté de la presse, nous avons préféré attendre avant de nous exprimer», peut-on lire dans le communiqué du syndicat.
Aussi, le syndicat considère qu’il est très important de laisser la justice faire son travail, attendre le démarrage du procès et éviter toute spéculation médiatique autour de cette affaire. «Nous avons malheureusement remarqué des manquements éthiques et professionnels quant au traitement médiatique de ce sujet. Les deux parties ont eu droit à des critiques, des humiliations et parfois même à de la diffamation. Nous dénonçons ce genre de pratiques», ajoute le communiqué.
Les membres du SNPM font allusion aussi aux photos des victimes diffusées à large échelle dans les médias et les considèrent aussi comme étant un manquement à l'éthique. «Les médias se doivent d’être neutres et sont tenus de respecter les droits des personnes», insiste le syndicat.
En conclusion de son communiqué, le Syndicat national de la presse marocaine dit suivre de près la situation critique à la fois morale et professionnelle des employés du groupe «Akhbar Al Yaoum» et se dit prêt à apporter toute forme de soutien nécessaire.