Zakaria Naji Lamrani, l’alpiniste-cardiologue marocain à l’assaut des sept plus hauts sommets du monde

Zakaria Naji Lamrani, au sommet du Mont Elbrouz, en Russie.

Zakaria Naji Lamrani, au sommet du Mont Elbrouz, en Russie. . DR

De retour de Russie où il a atteint le sommet du mont Elbrouz, ce cardiologue marocain, qui réside au Sénégal, a en réalité pour ambition de gravir les sept plus hauts sommets du monde.

Le 29/10/2022 à 08h13

En septembre 2021, c’est au sommet du mont Kilimandjaro, le plus haut sommet d’Afrique qui culmine à 5.895 mètres, que cet alpiniste aguerri plantait le drapeau du Maroc, son pays d’origine, et celui du Sénégal, son pays de résidence depuis quatre ans.

Un an plus tard, il a réitéré le même type d'exploit en parvenant cette fois-ci à atteindre le sommet du mont Elbrouz, en Russie. Autant dire que l’ascension du toit de l’Europe, qui culmine quant à lui à 5.642 mètres, s’est faite dans des conditions particulièrement difficiles avec une température extérieure de -33 degrés Celsius, une vitesse de vent atteignant 70 km/h, une vision très difficile à trois mètres… Sans compter une tempête de neige dans laquelle l’alpiniste est resté coincé pendant neuf heures.

Pour se préparer au challenge des sept sommets, accompli par la Marocaine Bouchra Baibanou, Zakaria Naji Lamrani s’est préparé au Maroc en escaladant neuf montagnes, et en gravissant plus de 4.000 mètres en trois jours. Sa préparation physique incluait aussi de longues courses à pied, des périodes de jeûne et des bains glacés…

Une préparation indispensable pour celui qui projette désormais d’escalader les cinq autres plus hauts sommets du monde, à savoir, le mont Aconcagua (6.961 m) le toit de l’Amérique du Sud, le mont Denali (6.190 m) en Alaska, le mont Vinson (4.892 m) en Antarctique, ainsi que la pyramide de Carstensz (4.884 m) en Océanie, sans oublier le majestueux mont Everest qui culmine à 8.849 mètres et représente le plus haut sommet d’Asie et du monde. Autant de sommets où l’alpiniste projette de planter les drapeaux de ces deux pays, le Maroc et le Sénégal.

Cardiologue de profession, Zakaria Naji Lamrani cultive la passion des sommets depuis son plus jeune âge, lui dont le père, originaire de Taounate, s’adonnait aussi à l’alpinisme et gravissait sa première montagne à l’âge de onze ans. Et parce que chez les Naji Lamrani l’amour des montagnes est une histoire de famille qui se transmet de génération en génération, c’est tout naturellement que le neveu de Zakaria a, à son tour, bravé le Toubkal à seulement quatre ans, accompagné de son oncle, devenant ainsi depuis quelques semaines, le plus jeune à avoir accompli cet exploit.

Par Zineb Ibnouzahir
Le 29/10/2022 à 08h13