A Agadir, les esthéticiennes souffrent de la mise à l'arrêt de leur activité et ne parviennent plus aujourd’hui à subvenir à leurs besoins.
«Suite à l’état d’urgence sanitaire, le métier est à l’arrêt et nous en souffrons énormément», confie Nouria Benmassaoud, esthéticienne.
En général, c’est à cette période de l’année, avec l’arrivée du printemps, que cette activité de soins de beauté et d'hygiène corporelle bat son plein. Les clientes sont en temps normal de plus en plus nomnreuses à cette période de l'année.
«Nous attendions impatiemment cette période, mais le coronavirus a ruiné nos espoirs», déplore notre interlocutrice.
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Les esthéticiennes salariées dans des salons de beauté vivent aujourd'hui dans la précarité et ne disposent ni d'une couverture sociale ni même de l'affiliation au régime du Ramed.
Nouria Benmassaoud regrette que la situation de précarité que traversent les esthéticiennes n’ait pas été prise en considération par les autorités locales, et espère que la pandémie du coronavirus sera vaincue, et que la vie reprendra son cours normal.