C’est au 132 de l’avenue Hassan II qu’Oliveri a vu le jour. Au cœur de son savoir-faire, la confection de glaces artisanales.
Très vite, l’entreprise rencontre un franc succès auprès des Marocains qui font de cette nouvelle adresse leur lieu de prédilection. On y vient en masse pour y déguster ce qui tient lieu de nouveauté marocaine, des sorbets et des glaces déclinés en un vaste choix d’arômes.
A sa naissance, Oliveri n’était pas une enseigne marocaine mais italienne, fondée par un sicilien installé au Maroc. Nostalgique des crèmes glacées de son pays d’origine, celui-ci entreprit de créer sa propre affaire dans son pays d’adoption, Oliveri. Nous sommes alors en 1950…
20 ans plus tard, un autre personnage intervient dans l’histoire, Abderrafih El Amrani. Grand amateur de glaces depuis sa plus tendre enfance et de ce fait, client fidèle d’Oliveri, Abderrafih El Amrani travaille dans l’entreprise familiale et gère alors les sociétés familiales spécialisées dans le textile et le bâtiment. Mais en 1972, alors que sonne l’heure de la marocanisation, l’amateur de glaces rachète la moitié des parts de l’affaire Oliveri à son propriétaire. Oliveri est alors bien connu des Casablancais qui s’y rendent depuis plus de 20 ans, mais El Amrani impose son style avec pour crédo «le respect de la tradition». Le succès est au rendez-vous.
L’enseigne a depuis fait du chemin. Après la mythique avenue Hassan II où Oliveri a vu le jour, le maître-glacier a investi Casablanca en s’installant au quartier Maârif et au Morocco Mall, puis à Mohamedia et à Marrakech. Gardant jalousement ses secrets de fabrication et mettant un point d’honneur au respect de la qualité des ingrédients et la richesse de ses recettes, l’enseigne a fermé la porte aux franchises depuis 2015.