Un journaliste britannique en a fait la démonstration lors d’un séjour à Oualidia, ville peu connue des étrangers.
Dans une chronique enthousiaste, intitulée "Sit back, relax and enjoy the perfect winter escape in Morocco", ("Asseyez-vous, détendez-vous et profitez de l'évasion hivernale parfaite au Maroc"), celui-ci donne à voir un beau tableau de cette escale sans prétention qui fleure bon l’air marin.
Hommage rendu tout d’abord aux célèbres huîtres de Oualidia qui se dégustent ici "aromatisées avec une pincée de citron vert et une touche de vinaigre", avec vue "sur une plage marocaine presque vide."
Et d’expliquer que les "coquillages (qui) s'accrochent à des bâtons qui dépassent de la surface de la lagune, où ils resteront pendant deux ans avant que les mollusques les plus dodus soient purifiés dans une petite ferme sur la plage en face."
Le voyageur et fin gourmet préfère ainsi tourner le dos aux traditionnels "tajines de poulet au citron" ou à "l'agneau épicé ras el hanout" pour succomber à la spécialité de Oualidia, "connue comme la capitale des huîtres du Maroc et l'une des deux seules régions qui les cultivent dans le pays."
Après les plaisirs de la table, place à la beauté du paysage décrite de façon aussi élogieuse que poétique."La plage - notre lieu de déjeuner sous une canopée - s'incurve au loin, rencontrant une pause naturelle créant la baie protégée et pittoresque d'Oualidia, bordée de généreux sables dorés et d'un banc de sable surélevé au centre, où les vagues douces roulent et les vagues de l'Atlantique de taille se brisent contre la crête rocheuse."
Et l’auteur de se sentir reconnaissant de découvrir "ce secret bien gardé de la côte marocaine", loin de l’affluence des touristes "contrairement à la ville hippie d'Essaouira et à la vaste station balnéaire d'Agadir."
Toutefois, si Oualidia est épargnée par le tourisme de masse, l’endroit est bien connu d’un certain tourisme marocain haut de gamme, "des gens aisés de Marrakech et de Casablanca qui se sont échappés le week-end dans leurs maisons de vacances aux volets bleus blanchis à la chaux", explique-t-il.
Mais Oualidia, c’est aussi ce "lagon protégé (qui) possède un écosystème riche, avec 400 espèces d'oiseaux venant se nourrir en automne et au printemps", et plus loin, "les flamants roses s'équilibrent dans les marais salants à mi-migration de l'Espagne vers l'Afrique subsaharienne."
Sans oublier le surf, car ici, "les vagues douces et ondulantes à l'intérieur de la baie d'Oualidia sont suffisamment sûres pour les débutants."
En cette période de l’année, l’endroit est calme, presque désert. "Les saisons intermédiaires combinent le meilleur de ce que ce coin unique du Maroc a à offrir: la garantie d'un beau temps sans chaleur étouffante, pas de foule et une culture très différente - à moins de trois heures et demie du Royaume-Uni", précise l’article.