Chaque été, le henné noir fait de nombreuses victimes à travers le Maroc, dont une majorité d’enfants. Une touriste anglaise et sa famille en ont fait la douloureuse expérience.
En vacances à Agadir, Toni Feeney a voulu faire plaisir à ses deux garçons et leur a permis de se faire tatouer au henné noir. Des dessins éphémères à même la peau qu’elle pensait inoffensifs…
Quelque temps plus tard, les jolis dessins se sont transformés en plaies nécessitant une admission d’urgence des enfants aux urgences en raison des brûlures sévères causées par les produits chimiques contenus dans le henné noir.
"C'est ce que le henné noir peut faire à votre peau! Nous avons laissé nos enfants les avoir en vacances sans penser une seconde que cela serait dangereux", écrit à ce sujet la mère éplorée sur les réseaux sociaux avant d’expliquer que: "L’hôpital a déclaré que les produits chimiques / colorants dans le henné noir étaient trop forts".
Les deux enfants sont désormais sous traitement d’antibiotiques et d’antihistaminiques en raison de ces brûlures chimiques afin de les préserver des risques d’infections.
Le henné noir est en fait mélangé à de la paraphénylènediamine ou à la phénylènediamine (PPD), une substance illicite ajoutée au henné brun naturel pour obtenir un tatouage noir.
En raison de cette substance, des réactions allergiques graves surviennent dans les 72 heures suivant le tatouage accompagnés en guise de symptômes d’eczéma, de réactions inflammatoires occasionnant des cicatrices permanentes sur la peau.