Si une journée dure normalement 24 heures, cette durée correspond à une rotation complète de la Terre sur son axe. Mais en réalité, cette durée peut varier de quelques fractions de seconde en raison de facteurs complexes. Et le 22 juillet verra l’un de ces écarts minimes. Selon les chercheurs, la Terre tournera un peu plus vite ce jour-là, raccourcissant la journée de 1,38 milliseconde.
Ainsi, selon les données du Service international de rotation terrestre et des systèmes de référence et de l’Observatoire naval américain, compilées par timeanddate.com et relayées par le média américain CNN, ce mardi 22 juillet ne va durer que 23 heures, 59 minutes, 59 secondes et 998.66 millisecondes
Ainsi, contrairement au solstice d’été, le 21 juin, connu pour offrir la plus longue période de lumière de l’année, le 22 juillet ne marque aucun changement dans la durée d’ensoleillement. Il s’agit ici d’un phénomène lié à la rotation terrestre, bien différent des cycles saisonniers qui régissent les solstices d’été et d’hiver.
Lire aussi : Transition énergétique: malgré les annonces, le Maroc à la 70ème place mondiale
Cette accélération est en partie liée à la position de la Lune, qui sera, le 22 juillet et de nouveau le 5 août, à sa plus grande distance de l’équateur terrestre. Un phénomène qui influence légèrement la vitesse de rotation de notre planète. Mais qui n’est pas le seul. Car d’après Duncan Agnew, professeur émérite de géophysique à la Scripps Institution of Oceanography et chercheur en géophysique à l’université de Californie à San Diego, interrogé par CNN, la position de la Lune, les changements saisonniers, le noyau liquide terrestre qui ralentit, sont autant de facteurs qui agissent sur la rotation de la terre.
Bien que ces variations soient infimes — et imperceptibles pour le commun des mortels — elles ne sont pas sans conséquences. Des systèmes ultra-précis, comme le GPS ou certains réseaux financiers, doivent en tenir compte pour fonctionner correctement.
Ce n’est pas la première fois que les scientifiques enregistrent une telle accélération. En 2024, une journée avait déjà été plus courte que la moyenne de 1,66 milliseconde. Ce genre de phénomène reste rare, mais il n’est pas exceptionnel.








