A 23 ans, Gaël Meunier, ingénieur de formation en France, a un rêve: traverser le Maroc. Mais pas n’importe comment! A cheval et en moto quand cela sera possible, mais également en pratiquant le trekking et le parapente pour monter et descendre les sommets du Haut Atlas. Quatre défis de taille que le jeune homme s’apprête à relever à partir de ce jeudi 14 octobre.
Ce jeune Lyonnais n’en est pas à sa première aventure de ce type. Il a en effet déjà sillonné les routes du continent européen il y a un an, avec deux compagnons de voyage, explique le journal sportif français L'Equipe. "Notre slogan, c'est: traverser l'Europe à vitesse humaine", explique le jeune homme au média. "On est allés de Lyon à Istanbul à vélo et en Suède où on a fait du ski nordique et de la randonnée. Puis on est parti faire un trek entre l'Albanie, la Macédoine du Nord et la Grèce en passant par les plus grands sommets, dont le mont Olympe".
Mais cette fois-ci, c’est à moto que Gaël Meunier rejoindra le Maroc en passant par l’Espagne. "C'est un voyage différent des autres. Je serai seul et c'est ce qui sera peut-être le plus difficile, c'est pour ça que je compte sur l'accueil des gens. Je pense que tout problème se résout assez facilement quand on est avec les bonnes personnes", résume le jeune aventurier qui espère faire de belles rencontres dans les villages marocains qu’il sera amené à traverser avant de finir son expédition à Agadir.
Lire aussi : Cette aventurière écossaise entame une aventure de 1400 km à dos de chameau à travers le Maroc
"Je pense qu'on a encore plein de choses à apprendre d'eux. Notre monde se développe avec Internet et eux arrivent à vivre sans, je veux comprendre comment ils font", déclare-t-il ainsi au sujet des habitants des villages amazighs chez qui il espère pouvoir trouver refuge.
"L'Atlas n'est presque pas cartographié. Je compte suivre l'itinéraire d'un mec qui l'a déjà fait", explique-t-il, car pour lui, "l'idée c'est de prendre des chemins muletiers, que les locaux utilisent pour transporter leurs provisions". Et pour ce faire, il compte bien investir dans deux montures, dès son arrivée au Maroc, avec lesquelles il entreprendra toute la traversée, quand bien même celui-ci confie sur son compte Instagram: "oui je n'ai jamais fait d'équitation, mais heureusement j'ai pu compter sur des amis pour peaufiner mon équilibre".
Enfin, c'est en parapente, une discipline à laquelle il s'est formé il y a quelques semaines, que le jeune homme effectuera les descentes de sommets après avoir effectué les ascensions en trail.
A la clé de ce voyage, qui sera documenté grâce à une caméra, un drone et un appareil photo, un documentaire sur cette expédition d’une durée de 26 ou 52 minutes, destiné à être projeté dans les festivals.






