5 bonnes raisons de vivre à Casablanca, selon le «Financial Times»

Casablanca

Casablanca . DR

La publication américaine gratifie Casablanca d’un bel article énumérant plusieurs bonnes raisons de vivre dans ce hub financier.

Le 17/01/2019 à 14h55

Loisirs, surf et gastronomie feraient partie des atouts majeurs de la vie à Casablanca, ville bien connue de l’autre côté de l’océan Atlantique pour le film éponyme. Souhaitant donner un autre aperçu de cette ville à ses contemporains, le journal américain «Financial Times» met les pendules de ses lecteurs à l’heure de Casablanca d’aujourd’hui.«La plus grande ville du Maroc», «le centre financier de l’Afrique», Casablanca est davantage une ville d’affaires que la ville incarnée par Humphrey Bogart, précise la publication d’emblée avant de lister cinq bonnes raisons d’y vivre.

Le centre financier de l’Afrique

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Selon le Global Financial Centers Index, Casablanca est le principal centre financier d’Afrique, annonce le «Financial Times» en expliquant que ce succès peut être attribué en partie à la création en 2010 de Casablanca Finance City (CFC), un pôle d’affaires formé à partir d’un partenariat public-privé, situé sur le site d’un ancien aéroport. Saluant le fait que la mission de la CFC de rendre la ville plus attrayante pour les investisseurs étrangers est une réussite, le journal américain cite ONU-Habitat, programme selon lequel Casablanca a attiré 8,4 milliards de dollars d’investissements étrangers directs entre 2003 et 2016.

Les avantages fiscaux«Selon le fournisseur de données Expatistan, le coût de la vie dans la ville est inférieur de 60% à celui de Londres et les sociétés financières et leurs employés bénéficient également d’allégements fiscaux», précise le journal. Et de poursuivre: «Les institutions financières et les fournisseurs de services CFC bénéficient d’un congé d’impôt sur les sociétés de cinq ans, tandis que leurs employés peuvent choisir de payer un taux forfaitaire de 20% d’impôt sur le revenu pendant 10 ans au lieu du taux progressif standard».

Le Melting pot architectural

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L’article revient sur l’histoire de la ville en précisant que Casablanca a été gouvernée par l'empire romain, les Britanniques, les Espagnols et, plus récemment, par les Français, jusqu’en 1956. «Son architecture et sa culture reflètent la riche histoire de la ville, en particulier le mélange d'art déco et d’architecture mauresque». Le Financial Times fait également un détour par la mosquée Hassan II qui abrite le plus grand minaret au monde, avec une hauteur de 200 mètres. «La mosquée Hassan II est la deuxième plus grande de l’Afrique», conclut la publication.

La diversité culinaire

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Bien entendu qui dit Maroc, dit gastronomie. C’est un atout de taille dont Casablanca a su tirer parti en multipliant les bonnes tables. «Les restaurants de Casablanca sont imprégnés de la saveur multiculturelle de la ville qui a acquis une réputation de destination pour les gastronomes», déclare la publication américaine. L’article cite élogieusement quelques adresses dont la mythique «Taverne du Dauphin» près du port, «Ibil Snack», rue de Jura, pour ses «fameux sandwichs à la viande de chameau» et enfin le restaurant «Le cuisto traditionnel» pour sa cuisine marocaine.

Le surf

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Enfin pour ceux qui n’ont pas peur des grosses vagues et de la température de l’eau, le Financial Times salue également le sport de surf de Casablanca. «Avec ses étés chauds, ses hivers doux et sa longue côte atlantique, Casablanca est un paradis pour les surfeurs, à tel point que Stab, un magazine de surf, a classé Casablanca parmi les dix meilleures destinations au monde pour les surfeurs. Si vous souhaitez prendre des cours, l’école de surf Ain Diab est située sur la plage la plus populaire de la ville, du nom de celle-ci».

Par Leïla Driss
Le 17/01/2019 à 14h55