En réponse à une question orale à la Chambre des représentants sur l'approvisionnement du marché national en gaz butane, présentée par le groupe Authenticité et Modernité (PAM, majorité), la ministre a d’abord tenu à dissiper une confusion qui a la peau dure: «le gaz butane, que les ménages au Maroc utilisent pour des besoins domestiques, et le gaz naturel, sont deux produits bien différents», a-t-elle précisé.
Ainsi, le gaz butane utilisé au Maroc, et subventionné par l’Etat, n’a aucun lien avec le Gazoduc Maghreb-Europe, qu’Alger a décidé de ne plus approvisionner en gaz naturel depuis le 1er novembre 2021.
L’approvisionnement du marché national en gaz butane est lui réalisé «de façon régulière et dans les meilleures conditions», a indiqué Leila Benali, grâce à 16 sociétés importatrices opérant dans les différents ports du Royaume, comme ceux de Mohammedia, de Jorf Lasfar ou encore celui de Tanger.
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La majorité des quantités de gaz butane importées proviennent d'Europe et d'Amérique du Nord, avec une part de plus de 80%, a fait savoir la ministre, précisant que les prix du gaz butane sont indexés sur ceux du pétrole.
Une fois le gaz butane livré, l’opération de remplissage des bonbonnes de 3 kg, 6 kg et de 12 kg s’effectue dans 130 centres, alors que la distribution est assurée par 680 distributeurs.
A ce jour, a ajouté la ministre, le marché national compte près de 68 millions de bonbonnes de gaz, ce qui montre, a-t-elle conclu, qu’il n’y aucun problème d’approvisionnement de ce produit essentiel aux ménages marocains.
