Vidéo. Flexibilité du dirham: le Maroc est passé à la phase II en toute sérénité

L’élargissement de la bande de fluctuation du dirham, passant de ±2,5% à ±5%, n’a pas eu d’impact immédiat sur la cotation de la monnaie nationale. C’est en tout cas ce qu’a constaté Le360 en visitant quelques bureaux de change dans le centre-ville de Casablanca.

«Les cours de change sont restés stables. Le dollar s'échange à 9,25 dirhams à l’achat, et atteint 9,7 dirhams à la vente, tandis que l'euro se négocie entre 10,5 dirhams à l’achat et 10,8 dirhams à la vente», nous explique Abdellah Chafik, propriétaire d’un bureau de change.

Dans son communiqué diffusé, vendredi dernier, le ministère de l'Economie et des finances a souligné que l’élargissement de la bande de fluctuation du dirham s’inscrivait dans le cadre de la poursuite du processus de réforme du régime de change, qui a été initié en janvier 2018, et qui intervient après l’atteinte des objectifs assignés à la première phase.

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Cette deuxième phase est entamée dans un contexte macro-économique et financier interne favorable, marqué notamment par un niveau approprié des réserves de change, une inflation maîtrisée, une dette publique soutenable et un secteur financier solide, ajoute le ministère.

De son côté, Bank Al-Maghrib, conformément à son statut d'instance de régulation, a pris l’engagement de veiller au bon fonctionnement du marché des changes et interviendra, si nécessaire, sur ce marché pour assurer sa liquidité.