Saâd-Eddine El Othmani a considéré que le classement du Maroc, 69ème sur 190 pays notés dans ce rapport, était une bonne performance. Il a reconnu que ce résultat était le fruit d’efforts consentis depuis plusieurs années par le royaume, secteurs public et privé confondus.
Rappelant l’importance du Doing Business, une référence absolue pour les investisseurs, le chef du gouvernement a cependant souligné que l'impact de ce classement ne se ferait sentir que dans le futur. La finalité n'étant autre que le renforcement des capacités du Maroc à attirer les investisseurs étrangers.
Saâd-Eddine El Othmani a, par la suite, insisté sur la nécessité de maintenir et de consolider ce bon classement. Sur certains indicateurs, comme celui lié à l’accès au financement ou celui de la protection des investisseurs minoritaires, le Maroc accuse un retard, a avoué le chef du gouvernement.
Tout en notant que des chantiers sont en cours pour pallier les carences qui pénalisent le Maroc en matière de climat des affaires, il a annoncé que l’objectif de son équipe était de classer le Maroc parmi les 50 premiers pays du Doing Business et ce, en accélérant la mise en place des réformes déjà engagées.