«Nous sommes obligés dans les prochains jours de relancer la machine économique de manière progressive afin de permettre à certains secteurs industriels de produire», a affirmé Brahim Fassi-Fihri, président de ce think tank, dans un entretien avec Le360.
Tout en rappelant que la mesure du confinement et l'état d'urgence sanitaire ont permis au Maroc de maîtriser la propagation, Brahim Fassi-Fihri suggère que le déconfinement suive la même voie que la relance progressive de l'économie, c'est-à-dire un maintien allégé du confinement et, ce, au delà du 20 mai, date de la fin de la deuxième période de la quarantaine.
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«La relance économique et le déconfinement, a-t-il dit, sont tributaires, d'un côté, d’une baisse des cas quotidiens de contagion et d'un autre côté, de la stabilisation de l'indice R-O (le degré de contagiosité du Covid-19) pour qu'il ne soit pas supérieur à 1.»
Et d’ajouter: «nous appelons à une reprise progressive de l'activité normale en respectant un certain nombre de paramètres dont celui de la distanciation sociale.»
L'équipe de l'institut Amadeus a animé, vendredi 30 avril dernier, depuis leur siège à Rabat, une vidéoconférence avec des experts en économie et des politologues issus de plusieurs pays d'Afrique, ces derniers ayant salué la stratégie de lutte contre le Covid-19 mis en place par le Maroc, à l'initiative du roi Mohammed VI.