L’approbation définitive du vaccin Pfizer-BioNTech contre le Covid-19 par l'autorité de santé américaine le lundi dernier a provoqué un vent d'optimisme sur la Bourse de New York, rapporte le journal français La Tribune dans l’une de ses récentes publications sur son site internet.
Selon le journal, cette approbation définitive pourrait relancer la campagne de vaccination aux Etats-Unis. «Dans la foulée de l'annonce, le Pentagone a ainsi fait savoir que tous les membres des forces armées américaines devraient à l'avenir être vaccinés contre le Covid. Le calendrier exact de cette mesure, qui concerne 1,4 million de soldats, devrait être détaillé dans les prochains jours», souligne latribune.fr, rappelant que le vaccin de Pfizer bénéficiait depuis décembre d'une autorisation d'urgence, et a déjà été injecté à des millions de personnes aux Etats-Unis.
«À Wall Street, premières bénéficiaires de cette autorisation, l'action Pfizer a grimpé de +2,5% et celle de BioNTech listée à Wall Street de +9,6%, mais l'annonce a également profité à leur rival Moderna (+7,5%) dont le vaccin contre le Covid-19 n'a pas encore approuvé de manière définitive», poursuit le journal.
Dans le détail, on note que l'indice Dow Jones a gagné +0,61%, ou 215,63 points, à 35.335,71 points. De même, le S&P-500, plus large, a pris 37,86 points, soit +0,85%, à 4.479,53 points. Pour sa part, le Nasdaq Composite a signé un nouveau record en progressant de 227,99 points (+1,55%) à 14.942,65 points.
«La semaine dernière, les principaux indices de la Bourse de New York avaient perdu de 0,6% à 1,1% sous l'effet de l'augmentation des cas de Covid-19 associée à la crainte d'un ralentissement de la reprise mondiale alors que la Réserve fédérale envisage de réduire son soutien massif à l'économie américaine» rappelle latribune.fr. Il est à noter aussi que le sentiment du marché s'était un peu amélioré vendredi dernier avec les déclarations de Robert Kaplan, le président de la Fed de Dallas, sur la possibilité que l'impact du variant Delta du coronavirus remette en question sa position favorable à une diminution du soutien de la Fed à l'économie.
«Le discours du président de la Fed Jerome Powell vendredi prochain lors du rendez-vous annuel des banquiers centraux à Jackson Hole est le principal rendez-vous des jours à venir et une source de possibles nouvelles turbulences sur les marchés financiers», conclut latribune.fr.