Un Marocain sur 4 utilise les applis de livraison de repas

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Revue de presseKiosque360. Selon une enquête réalisée par le groupe Sunergia, seuls 25% des Marocains affirment utiliser des applications de livraison de repas. Celles-ci ont surtout été adoptées par la tranche d'âge des 18-24 ans et par les célibataires. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

Le 31/07/2022 à 19h25

Le covid-19 étant passé par là, avec son lot de confinements et de restrictions en matière de circulation, on aurait pu croire que la plus grande majorité des Marocains adopteraient de nouvelles pratiques commerciales, à l’instar des applications mobiles dédiées aux livraisons de repas. Mais il n’en est rien, puisque seul un Marocain sur quatre affirme utiliser ce genre d’applications, selon une étude réalisée par le groupe Sunergia, étude dont les grandes lignes sont à découvrir dans la livraison du lundi 1er août du quotidien Aujourd’hui le Maroc.

75% des Marocains rechignent encore à utiliser les applis de livraison de repas. Pour le reste, la tendance est surtout marquée en milieu urbain, où ce taux passe à 37%, rapportent nos confrères. L’étude indique également que les commandent concernent davantage les repas de fin de journée (51%), contre 40% pour les repas de midi. Le panier moyen de la commande s’établit, quant à lui, à 130 dirhams. L’enquête révèle également que les repas les plus commandés sont les burgers, suivis des sushis et des pizzas.

Pour ce aui est de la répartition géographique, la région Casablanca-Settat regroupe 34% des utilisateurs de ces applications, contre 17% à Rabat-Salé-Kénitra, 11% pour Marrakech-Safi, 9% à Tanger-Tétouan-Al Hoceima, 6% à Béni Mellal, Khénifra et Souss-Massa et 5% pour les autres régions.

Concernant le profil des utilisateurs, ces applis sont plébiscitées par la catégorie des jeunes âgés entre 18 et 24 ans, qui représentent 41% des utilisateurs. Ils sont suivis par les célibataires (35%). Les adeptes de ces applis habitent dans des régions urbaines et appartiennent à des catégories socio-professionnelles aisées (49%), précisent nos confrères.

Par Fayçal Ismaili
Le 31/07/2022 à 19h25