Trump: "mon impeachment entraînerait le chaos boursier"

DR

Revue de presseKiosque360. Le président des Etats-Unis n'a semble-t-il peur de rien. Selon lui, son éventuelle destitution, qui pourrait résulter des affaires qui touchent certains de ses proches collaborateurs, entraînerait un effondrement des places boursières dans le monde.

Le 23/08/2018 à 22h08

L’arrogance est un des traits de caractère du président américain Donald Trump. Dans son édition en ligne, le magazine français Capital rapporte de nouvelles déclarations choc du 45e président des USA à la chaine Fox News.

Trump estime en effet «s’il devait être déchu de ses fonctions, les Bourses de la planète plongeraient». Le président milliardaire, qui est sous la menace d'un impeachment, prévient que l'économie américaine "s'effondrerait" en cas de destitution. Il pense que "les marchés s'effondreraient et que chacun deviendrait plus pauvre".

Ceci dit, le mensuel économique français estime la destitution peu probable en raison de la majorité républicaine au Congrès. Toutefois, le locataire de la Maison Blanche est dans la tourmente puisque "son ancien avocat personnel, Michael Cohen, a affirmé mardi sous serment avoir acheté, à la demande de Donald Trump, le silence de deux maîtresses présumées afin de ne pas compromettre sa campagne présidentielle victorieuse de 2016".

Capital affirme ainsi que Michael Cohen, accusé de violation des lois sur le financement électoral, a passé un accord de négociation de peine avec les autorités, qui pourrait l'amener à collaborer avec le procureur spécial Robert Mueller, chargé de l'enquête sur le dossier russe. Justement dans cette affaire, un autre proche de Trump, Paul Manafort, ancien directeur de campagne du milliardaire républicain, se retrouve devant la justice pour fraude fiscale et bancaire.

Mais rien de tout cela n'ébranle le principale intéressé qui, dans un autre élan d’arrogance, estime faire "un super travail". "Le président américain s'attribue souvent la bonne santé économique de son pays et son euphorie boursière, due, en partie, à ses réformes fiscales", écrit le mensuel.

Par Rachid Al Arbi
Le 23/08/2018 à 22h08