Le secteur du transport urbain par autobus devrait connaître une série de chamboulements en 2019, nous apprend La Vie Eco qui, dans sa livraison en kiosque ce vendredi, rappelle que les différents contrats signés par les opérateurs, notamment dans les villes de Casablanca, de Rabat, de Marrakech, arrivent à échéance en 2019. Soulignons qu’à Fès et à Tanger, les conventions de gestion déléguée seront revues. Pour le journal, ce sera un moment décisif pour les opérateurs. A Marrakech, les autorités ont d’ores et déjà lancé un nouvel appel d’offres, et l’opérateur local depuis 20 ans (Alsa) se montre plutôt confiant pour être sélectionné et pouvoir poursuivre ses activités dans la ville ocre.
Mais ce n’est pas le cas de tout le monde. La Vie Eco affirme ainsi qu’à Rabat et Casablanca, les choses ne sont pas aussi simples pour les opérateurs des deux villes. Notons qu’à Casablanca, où le contrat signé par M’dina bus expirera mi-2019, l’autorité de tutelle, Casa Transport SA, a déjà lancé un appel d’offres auquel ont soumissionné conjointement les opérateurs Alsa et City Bus Transport. Et l’hebdomadaire révèle que ces deux transporteurs ont déjà été sélectionnés dans la première phase.
Force est de constater que le secteur du transport urbain par autobus est caractérisé, dans la majeure partie des villes, par un grand dysfonctionnement. D’ailleurs, comme le rappelle La Vie Eco, le rapport de la Cour des comptes 2015 a mis en exergue les divers dysfonctionnements notamment liés à l’exécution du contrat par M’dina Bus, pour ce qui est de la ville de Casablanca. A Rabat, on note que l’appel d’offres lancé par les autorités a été remporté par le duo Alsa-City Bus Transport, mais l’activité ne pourra démarrer qu’en août prochain. Selon le nouveau contrat de gestion déléguée, le nouvel opérateur devra mettre en service 430 autobus au bout de huit ans d’exploitation, précise le quotidien.
A Fès, les autorités sont entrées en négociation avec l’opérateur local pour l’amélioration de la qualité des services. Il s’agira notamment, pour l’opérateur, d’augmenter le nombre d’autobus mis en circulation, de renouveler sa flotte, d’améliorer la fréquence des dessertes et le trajet de certaines lignes. Soulignons que l’opérateur dispose encore de neuf ans sur son contrat. Un avenant est toutefois en cours de négociation.