Dans sa livraison du jour, Les Inspirations Eco s’intéresse au secteur du transport de voyageurs et rapporte que la régionalisation semble poser un problème aux professionnels de ce secteur. Le journal souligne ainsi que le ministre de l’Equipement, du transport, de la logistique et de l’eau, Abdelkader Amara, a récemment eu une rencontre avec les opérateurs pour notamment évoquer les sujets liés au secteur, rappelant aussi qu’un bras de fer opposait déjà, depuis un certain temps, les professionnels et Najib Boulif, ministre délégué auprès du ministre du Transport.
Soulignons d’ailleurs que le ministre délégué n’était pas présent à ladite rencontre. Ce qui fait dire à plusieurs opérateurs qu’Abdelkader Amara a décidé de reprendre en main le dossier de la réforme du secteur. La fédération précise que cette réforme doit, entre autres, passer par une infrastructure routière de qualité capable de favoriser le développement du secteur. Selon le quotidien, les professionnels interpellent aussi le gouvernement sur le délai de six mois pour mettre en place un contrat programme qu’ils jugent insuffisant compte tenu des contraintes et des défis. Pour partir d’un bon pied avant les négociations sur la signature du contrat programme, Amara a notamment invité les opérateurs à une journée d’étude.
On apprend également que, lors de cette rencontre, Abdelkader Amara a exposé la vision de son département aux professionnels. En tout cas, pour le moment, les transporteurs font savoir qu’ils sont d’accord avec près de 60% des propositions du ministère d’Amara, mais qu’il reste encore une longue négociation à mener sur les 40% qui restent. Ce qui fait dire aux Inspirations Eco que les négociations sont sur les bons rails.
Les professionnels demandent aussi à ce que certaines propositions du gouvernement soient approfondies. Le journal rappelle que la première mouture de la réforme avait supprimé les agréments, alors que l’actuelle version a maintenu ce système. L’autre point qui inquiète les professionnels concerne la régionalisation. Selon le quotidien, ils estiment en effet qu’elle représente une menace pour le secteur, dans la mesure où la réforme tend à basculer tout le secteur dans la sphère décisionnelle de la région, avec tout ce que cela implique en termes de considérations politiques.