La faillite de Thomas Cook, annoncée en début de semaine, met une pression énorme sur le tourisme à Marrakech, à cause notamment des pertes qui en résulteront. Et pour faire face à cette situation, L’Economiste rapporte dans sa livraison du jour, que le Conseil régional du tourisme (CRT) de Marrakech retrousse les manches et passe à un plan de conquête pour récupérer les parts perdues et en attirer d’autres en Europe, en Amérique et en Asie, tout en consolidant les acquis.
On apprend qu’il est question d’un plan audacieux où toutes les parties doivent être impliquées pour oser ensemble se lancer des challenges. Pour Hamid Bentahar, président du CRT, le défi aujourd’hui pour la ville ocre est de maintenir ses scores et faire plus.
Rappelons que Marrakech a réussi à attirer 2,8 millions d’arrivées cette année. «La région Marrakech-Safi doit se réinventer en permanence pour devenir une destination favorite agréable à vivre et surtout intéressante pour les investisseurs. Mais pour atteindre ce résultat, il reste encore fort à faire sur plusieurs plans tels que l’aérien, l’amélioration du produit… », soutient Hamid Bentahar. Selon le quotidien, les professionnels locaux estiment que le tourisme fournit au moins quelque 500.000 emplois directs dans la région de Marrakech-Safi et que le secteur pourrait atteindre 540.000 emplois en 5 ans, en plus de 100.000 emplois indirects.
Ainsi, dans le but d’attirer les investisseurs qui devront créer ces emplois, on apprend qu’il faudra améliorer la croissance des entreprises touristiques actuelles, le produit et l’expérience client et disposer d’instruments clairs et transparents pouvant aider la destination à relever le taux d’occupation à 70% et augmenter de 10% les revenus par visiteur.
Dans les détails, le plan de conquête a identifié les leviers d’accélération dont une partie devrait être prise en charge par le secteur public et des partenaires dans la formation… Il incombera aux opérateurs privés de s’atteler à l’amélioration client, la croissance des parts de marché, du chiffre d’affaires, le taux d’occupation, du prix moyen, et aux partenaires de les soutenir dans le développement de l’aérien, indique L’Economiste.