La vision 2020 est bel et bien enterrée. C’est ce qu’avance L’Economiste dans son édition du jour. Le journal avance que Nadia Fettah, la nouvelle ministre du Tourisme, veut se concentrer sur les programmes d’action. A commencer par «le soutien et l’amélioration du produit» via l’activation de l’investissement touristique qui nécessite la présentation d’un appui financier et technique pour les projets d’investisseurs publics et privés. L’objectif est de les mettre en valeur ou de les sauver. «Un soutien sera apporté aux PME qui souhaitent investir dans le domaine, particulièrement dans l’animation», relève le quotidien.
Il est aussi question de la dynamisation de l’investissement mixte et le financement concessionnel à travers l’intégration des fonds souverains dans ce créneau. A cela s’ajoute le développement de l’investissement à travers l’intégration des capitaux privés (private equity) dans l’investissement touristique. Sans oublier, l’activation des fonds de garantie et la dynamisation du financement bancaire pour développer l’investissement dans le tourisme.
Pour ce qui est de l’offre balnéaire, le journal indique que le ministère entend «renforcer Agadir, redynamiser la station d’Essaouira Mogador» mais aussi consolider des centres émergents comme Moulay Bousselham et Oualidia. Une étude de terrain sera lancée pour une révision de l’approche de développement des stations touristiques du plan Azur.
L’Economiste parle de promotion du tourisme culturel via le maintien du soutien et de l’accompagnement des programmes de valorisation des médinas et du reste des villes programmées. Cela sera complété par l’élaboration des modèles conformes aux parcours touristiques inscrits dans le cadre de ces programmes (Fès comme modèle). Même chose pour le tourisme rural.