C’est parti pour la grand-messe du tourisme, l’IFTM/Top Résa, qui démarre aujourd’hui à Paris. Dans son édition du jour, L’Economiste assure que ce salon représente l’occasion rêvée pour les tour-opérateurs de lancer leurs brochures d'hiver et de faire la promotion des destinations qu’ils offrent. Les professionnels du tourisme marocain y seront représentés en nombre. Il faut dire qu’ils souffrent de la conjoncture morose.
Le plan de relance de la destination Maroc s’articule autour des nouvelles lignes aériennes, du co-marketing avec les TO et opérateurs français, de la promotion digitale… L’ONMT veut ainsi redonner sa place à la destination dans les marchés traditionnels.
L’Economiste constate que le marché français est en baisse de 5% au niveau des arrivées et de 12% sur les nuitées, par rapport à 2015. Cette régression affecte davantage le tourisme dans des villes comme Agadir et Marrakech, sachant que la France y représente près de 40% des arrivées et des nuitées touristiques. Ce taux atteint 53% pour Marrakech.
C’est la raison pour laquelle les opérateurs de la ville font du «forcing» au salon IFTM/Top Résa auquel ils sont nombreux à participer, conduits par le Conseil régional du tourisme. Ils vont devoir mettre en avant leurs atouts (les produits Spa et espaces de remise en forme notamment) devant les opérateurs français et internationaux.
Le salon IFTM/Top Résa est, également, l’occasion pour l’ONMT de faire la promotion «écologique» de Marrakech, qui abritera la COP22 en novembre. «L’Office veut capitaliser sur cet événement pour donner plus de visibilité aux différentes destinations touristiques marocaines, notamment via l’initiation d’événements avant, pendant et après la COP 22».