Tourisme: Fnideq se fait belle pour accueillir les estivants

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Revue de presseKiosque360. Après l’interdiction du commerce transfrontalier avec Sebta, le tourisme reste la seule issue économique pour la ville. Aménagements des accès aux plages, entretien de la voirie et des espaces verts: tout est mis en oeuvre pour dépasser la crise liée au Covid-19.

Le 14/06/2020 à 21h44

«La saison d’été approche et les destinations balnéaires du nord se préparent», rapporte L’Economiste dans son édition du lundi 15 juin. Parmi ces destinations, Fnideq, qui a démarré une remise à niveau de ses installations balnéaires pour se faire belle avant l’arrivée des premiers estivants, dès la levée du confinement.

«La commune de Fnideq a entrepris un programme à la hauteur de ses ambitions pour préparer la ville et la sortir de sa torpeur. L’une des premières interventions a été la remise à niveau des accès aux plages. Ces accès ont été reconstruits pour permettre un accès aisé, avec des escaliers en béton et des rambardes en briques au lieu des habituelles en fer forgé, peu résistantes à la corrosion», lit-on. La commune s’est aussi attaquée à la voirie qui a subi une cure de jouvence à certains endroits, avec la refonte du pavé des trottoirs et le remplissage des nids-de-poule de plusieurs chaussées. «Le mobilier urbain a également été repeint pour lui redonner un air de jeunesse, en plus des espaces verts qui ont eu droit à une vaste opération d’entretien», indique le quotidien.

La ville de Fnideq mise énormément sur le tourisme pour se sortir de la crise économique dans laquelle elle est plongée depuis l’arrêt du commerce transfrontalier avec Sebta. L’interruption brusque de cet échange a provoqué une crise sans précédent, minant les bases de l’économie locale. «Plusieurs milliers de travailleuses et de travailleurs qui vivaient tant bien que mal du transport de marchandises à travers la frontière se sont retrouvés au chômage forcé. Plusieurs initiatives avaient été annoncées, dont celle d’une zone commerciale. Mais la crise du Covid-19 et le confinement ont bouleversé la donne, amplifiant l’étendue des dégâts», écrit L’Economiste.

Par Maya Zidoune
Le 14/06/2020 à 21h44