Sociétés de services énergétiques: un marché à fort potentiel

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Revue de presseKiosque360. L’absence de décret d’application régissant la création des sociétés de services énergétiques est une opportunité pour de nombreux cabinets et clusters étrangers qui se développent au Maroc.

Le 11/04/2018 à 23h18

Le marché de la performance énergétique et environnementale des bâtiments intéresse de nombreux étrangers. Dans son édition du jour, L’Economiste explique que le potentiel est énorme, en l’absence de contraintes. Le quotidien, qui cite des professionnels, estime que «le Maroc est un pays-pilote en énergies renouvelables à l’échelle du continent».

L’accès à ce marché est ouvert et la création des sociétés de services énergétiques est assez aisée, à condition que l’entreprise soit de droit marocain et sous réserve des dispositions des accords de libre-échange conclus et dûment ratifiés par le Royaume.Il faudra aussi des références techniques en matière d’efficacité énergétique, ainsi que des moyens humains, matériels et financiers pour pouvoir exercer. De même, il s'agira de réaliser des études visant à faire des économies d’énergie au profit de tiers, préparer un projet éco-responsable et veiller à son exécution, sa gestion, son suivi, son financement et son efficacité énergétique.

C’est d’ailleurs la proposition du cluster Eco-Energies qui opère au Maroc depuis 2013, souligne le journal. Pour lui, «la performance énergétique dans le bâtiment est un enjeu crucial». Le cluster entend, en effet, «nouer des partenariats win-win avec des opérateurs marocains en proposant une offre globale pour l’éco-construction intégrant la dimension culturelle». L’Economiste assure que le réseau accompagne déjà, au Maroc, quelques organismes comme Dyar Al Madina, promoteur spécialisé dans le locatif social et les résidences estudiantines, à travers un audit énergétique. Il faut dire que la filiale de la CDG gère une facture énergétique (eau et électricité) de 6 millions de dirhams par an pour ses 5 résidences estudiantines (5.000 lits), dont une partie supportée par les étudiants.

Le Cluster est également impliqué dans l’accompagnement de la mise en place d’une nouvelle ville écologique près de Kénitra, qui s’ajoute à la ville éco-responsable de Benguerir. Pour L’Economiste, «la mise en place de ce type de bâtiments permettra l’émergence d’un écosystème portant sur des métiers allant de l’aménagement du territoire à la conception de projets, la maîtrise d’ouvrage, la formation…».

Par Rachid Al Arbi
Le 11/04/2018 à 23h18