Si le Salon de l’automobile, qui s’est tenu en mai dernier, a profité aux importateurs, il a aussi bénéficié aux sociétés de financement. Dans son édition du mardi 16 août, L’Economiste rapporte ainsi que «l'encours des crédits à la consommation s'est amélioré de 4,4% à fin juin, à 45,4 milliards de DH».
Si les ventes de véhicules neufs se sont appréciées de 39% au premier semestre, c’est grâce aux «promotions tout azimuts et à des conditions de financement attractives qui ont fini par convaincre les ménages». Lesdits ménages, comme l’indique le journal, «avaient à maintes reprises indiqué, dans l'enquête de conjoncture du HCP, être peu portés sur les achats de biens durables».
Outre les crédits automobiles, les autres catégories de prêts ne sont pas ou peu dynamiques. A cela, il faut ajouter une concurrence de plus en plus rude. Les acteurs s’attaquent dorénavant aux taux pour capter la demande. Le journal affirme, à ce propos, que les banques «ont un avantage en termes de tarification». Et d'ajouter que les taux débiteurs des banques devraient permettre aux «sociétés de financement d'améliorer leur coût de refinancement et, donc, leurs tarifs aux clients». Cela pourrait aussi «favoriser les opérations de rachats de crédit».