Société Générale implante au Maroc un Centre de services mutualisés pour ses filiales africaines

Siège de la Société Générale Maroc

Siège de la Société Générale Maroc . DR

Le projet d’implantation au Maroc par la Société Générale d’un Centre de services partagés (Shared service center –SSC) pour ses filiales africaines est bien avancé. Le groupe a d’ailleurs lancé une demande d’information visant la fourniture de personnel et les profils recherchés.

Le 11/12/2015 à 18h39

Dans le cadre de sa politique de rationalisation de ses infrastructures, de réduction des risques opérationnels, d’augmentation de l’efficacité opérationnelle et de réduction des coûts d’exploitation, le groupe Société Générale met en place au Maroc un Centre de services mutualisés (Shared service center –SSC).

Celui-ci a pour objectif de fournir des prestations de support et d’exploitation des filiales du groupe en Afrique (*) pour des services de banque à distance en Afrique hébergés dans le Datacentre SGMA à Casablanca). Sont également concernés par ce dispositif, le management à distance (Remote IT management) des infrastructures locales de ses entités d’Afrique subsaharienne & Madagascar et les services de support de packaging applicatif et d’échange de données.

Le démarrage de ces services est prévu pour 2016. Selon une note confidentielle du groupe, les missions du SSC seront l’optimisation de l’exploitation des infrastructures, l’optimisation des coûts de maintien en conditions opérationnelles et de la gestion des changements d’infrastructure pour faire face aux évolutions du système d’information, la prise de contrôle à distance de toutes les infrastructures du périmètre de pays concernés, la conduite des projets d’infrastructures décidés par le Groupe et l’accélération des plans de rationalisation et de standardisation des infrastructures actuellement en cours dans les filiales d’Afrique subsaharienne.

A noter que les infrastructures hébergées par la filiale marocaine SGMA pour les applications web de banque à distance (CADINET) des filiales sub-sahariennes constituent le premier lot d’activités du Centre de services partagés.

Ce Centre sera géré par une nouvelle entité nommée RESG/GTS (Services technologiques globaux). «Les services proposés devront être facturés sur la base d’un modèle optimisé évitant au maximum les superpositions de TVA», précise la note confidentielle.

Face à l’imminence du démarrage du Centre, le groupe a lancé une demande d’information sur les ressources humaines devant piloter le SSC en lançant un Request for information (RFI).

Divers profils sont recherchés dont des techniciens de support, administrateurs d’infrastructures de sécurité, administrateurs de système, intégrateurs d’exploitation, chargés de projets d’informatique, etc.

Dès la première année, 30 collaborateurs devront constituer l’ossature du CSS avant une montée en régime permettant d’atteindre la taille cible de 60 personnes. En tout, les recrutements se feront au fur et à mesure de la mise en place de ce Centre de services mutualisés. Et dans cette optique, «le but de ce RFI est de recueillir les informations tarifaires qui correspondent aux compétences nécessaires pour réaliser les missions du Centre de services», selon le groupe.

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(*) Bénin, Burkina Faso, Cameroun, Congo, Côte d’Ivoire, Ghana, Guinée, Madagascar, Mauritanie, Sénégal Tchad, Maroc, Algérie et Guinée Equatoriale.

Par Moussa Diop
Le 11/12/2015 à 18h39