L’Economiste en rend compte, ce jeudi 5 octobre 2023: le gouvernement commencera à octroyer des aides d’urgence aux populations sinistrées, de 2.500 dirhams par mois pendant une année, dès ce vendredi 6 octobre.
«C’est ce qu’a annoncé Mustapha Baïtas, ministre en charge des Relations avec le Parlement, lors de l’examen du projet de décret-loi portant création de l’Agence de développement du Haut Atlas», précise le quotidien.
Cette opération se poursuivra jusqu’au 16 octobre courant. «Les familles affectées par le séisme, qui n’auraient pas perçu les aides financières durant la période précitée, auront la possibilité de présenter des doléances à ce sujet auprès des commissions provinciales concernées en vue de les examiner et de statuer à leur propos», a précisé le département du chef du gouvernement.
D’autres aides financières, de 140.000 dirhams pour les maisons totalement effondrées, et de 80.000 dirhams pour celles qui se sont partiellement écroulées, seront également approuvées.
«Au total, le coût de ces subventions devrait s’élever à 8 milliards de dirhams», indique L’Economiste, qui souligne que la nouvelle Agence de développement de l’Atlas sera gérée selon un mode de gouvernance précis: un directeur général, et un Conseil d’orientation stratégique. Cette structure sera contractuellement liée à l’Etat.
Seront également mis en œuvre, de manière convergente, des projets de reconstruction à caractère urgent à travers le lancement d’études architecturales et techniques, qui portent notamment sur la reconstruction et la mise à niveau de plus de 1.000 écoles, la mise à niveau de 42 centres de santé de proximité, les actions d’étaiement des sites historiques, et sur le renforcement et la restauration des mosquées, Zaouias et mausolées.
Et afin d’assurer le suivi et le financement de ces projets, qui concernent les secteurs de l’enseignement, de la santé, de l’équipement, de l’habitat, de la culture, du tourisme, de l’agriculture et des habous, une autre décision a été entérinée: ouvrir des lignes de crédits, pour un montant global de 2,5 milliards de dirhams, via le Fonds spécial consacré à la gestion des impacts du séisme, afin de procéder à leur mise en œuvre immédiate.