Recettes fiscales: l’impôt sur les sociétés tire son épingle du jeu

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Revue de presseKiosque360. L’exécution, à mi-chemin cette année, du budget général fait ressortir une hausse de 22% des recettes fiscales, tirées par un bon de 56,7% de l’impôt sur les sociétés, soit 35,4 milliards de dirhams. Cet article est une revue de presse tirée du quotidien L’Economiste.

Le 13/07/2022 à 22h11

La conjoncture ne prête certes pas à l’optimisme, mais certains indicateurs rassurent. Dans son édition du 14 juillet, L’Economiste, rapporte que les recettes fiscales en l’occurrence évoluent suivant une tendance positive. L’exécution, au bout du premier semestre de cette année, du budget général fait ressortir une hausse de 22% des recettes fiscales, tirées par un bon de 56,7% de l’impôt sur les sociétés, soit 35,4 milliards de dirhams. Pour le quotidien, cela renvoie à la reprise de l’activité économique, notamment pour les secteurs grevés par la crise sanitaire liée au Covid-19.

A noter que l’impôt sur le revenu a aussi progressé mais à un rythme plus modéré, indique L’Economiste, citant le HCP (Haut commissariat au plan). La hausse a été de 5,3%, totalisant 25,6 milliards de dirhams. «De leur côté, les impôts indirect sont tirées par les recettes au titre des importations. La TVA sur les importations a augmenté de 32,4% contre seulement 0,4% pour la TVA à l’intérieur. Il faut dire qu’une décélération de la demande à l’intérieur est constatée depuis quelques mois», lit-on.

Le HCP souligne également que les recettes au titre des droits de douanes ont également connu une évolution intéressante, soit 22% par rapport à juin 2022. Malgré tous ces bons indicateurs, rappelons que le déficit budgétaire s'est élevé à 14,4 milliards de dirhams à fin juin 2022, contre un déficit de 27,3 milliards de dirhams durant la même période un an auparavant.

Les dépenses ordinaires ont augmenté de 16,8%. L'exécution de la Loi de finances fait ressortir un solde ordinaire négatif de 1,9 milliard de dirhams. Les dépenses émises au titre du budget général ont progressé de 16,8% à 217,8 milliards de dirhams. Le plus grave est que les émissions au titre des dépenses de la compensation ont affiché une hausse de 155,2% à 16,09 milliards de dirhams.

«Le déficit budgétaire enregistré à fin juin reste pour le moment abordable. Il a même baissé par rapport à la même période de l’année dernière. Sauf qu’il pourrait s’aggraver sous l’effet des dépenses de compensation auxquelles une rallonge de 16 milliards de dirhams a été accordée», avertit le quotidien. Le budget de la subvention est de facto passé de 17 milliards de dirhams prévus initialement à 33 milliards de dirhams actuellement.

Par Nabil Ouzzane
Le 13/07/2022 à 22h11