Raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité: le calvaire des promoteurs immobiliers

DR

Revue de presseKiosque360. Les opérateurs et les distributeurs sont dos à dos concernant le raccordement aux réseaux d’eau et d’électricité dans certaines zones. Les promoteurs dénoncent, entre autres, une hausse importante des taxes et autres frais à payer d’année en année.

Le 29/03/2019 à 10h21

La liste des problèmes auxquels sont confrontés les promoteurs immobiliers ne fait que s’allonger, nous apprend La Vie Éco dans sa publication en kiosque ce vendredi. Selon l’hebdomadaire, en plus des difficultés administratives relatives à l’obtention de l’autorisation de construire, au renchérissement des matières de base, à la cherté du foncier et bien d’autres, ils font également face à de multiples contraintes liées au raccordement aux réseaux d’électricité, d’eau et d’assainissement. Une situation que déplore la Fédération nationale des promoteurs immobiliers (FNPI). «En prenant l’exemple de Dar Bouazza et bien avant 2009, les promoteurs immobiliers payaient déjà 2 à 3 fois ce que versaient les promoteurs ailleurs, et ce en raison de la pression sur cette zone. Cela s’est aggravé d’année en année», dénonce Taoufik Kamil, président de la FNPI, cité par le journal.

Soulignons que les promoteurs dénoncent notamment une augmentation sans aucune justification du barème de la taxe de 80% dans certaines zones, ils soutiennent également que certains points clés dans le guide établi pour les aménageurs de projets de lotissement et d’ensembles immobiliers ne sont pas assez clairs. «Pour tout projet nécessitant une extension permettant son raccordement aux infrastructures tel que défini par le schéma directeur en vigueur, le promoteur devra s’acquitter, outre les participations et les peines et soins, du coût des travaux de cette extension», et ce qu’il s’agisse d’assainissement ou d’eau potable, stipule le guide. Du coup, les promoteurs s’interrogent sur l’entité responsable de l’extension des réseaux, et de celle à qui revient la charge de supporter le financement des travaux, explique La Vie Éco, ajoutant aussi que les opérateurs s’interrogent notamment sur le rôle d’une régie. Le journal fait remarquer que cette même situation a cours à Rabat, notamment dans la nouvelle zone urbaine de Ain Atiq, et que, vu le coût élevé des travaux, certains promoteurs se sont regroupés afin de mutualiser les moyens. L’autre point d’achoppement concerne l’opacité des frais, droits et taxes à payer.

Par Ismail Benbaba
Le 29/03/2019 à 10h21