Les sociétés opérant dans les régions du Sud doivent désormais se plier à la réglementation fiscale en vigueur. Depuis cette année, avoir un identifiant fiscal (IF) est devenu obligatoire pour obtenir le document d’exonération fiscale ou encore pour accéder aux marchés publics. C’est ce que rapporte le quotidien “L’Économiste” dans son édition de ce lundi 16 novembre.
D’après le journal, pour soumissionner à un appel d’offres, l’attestation fiscale est d’emblée exigée. Cette nouvelle démarche n’a pas été du goût de tous les entrepreneurs opérant dans les régions du Sud. C’est d’ailleurs dans ce cadre qu’une rencontre entre les hommes d’affaires de ces provinces et le directeur général des impôts a été organisée en avril dernier pour trouver un terrain d’entente. Car l’obtention des attestations d’exonération n’est pas toujours facile sur le terrain, même si trois bureaux d’impôts ont été créés en 2013 déjà, au niveau des provinces de la région.
Exit le paradis fiscal
Cité par “L’Économiste”, Mohamed Rahmi, représentant du corps des comptables agréés par l’État à Laâyoune et au Sahara, affirme que «l’ouverture des trois administrations fiscales à Laâyoune, Smara et Dakhla ne devait se faire qu’après un recensement fiscal en amont. Le problème qui est survenu pour la récupération des taxes par la suite réside dans le fait que la majorité des entreprises qui opèrent dans les provinces du Sud ne sont pas déclarées fiscalement et ne sont pas visibles de fait». C’est-à-dire que ces sociétés opèrent sans qu’elles aient d’identifiant fiscal ou de numéro de taxe professionnelle. D’où la réelle difficulté de récupérer des taxes.
