Cette étude "est en cours de finalisation dans le cadre du Plan Maroc rail, courant jusqu’en 2040. Le projet Marrakech-Agadir concerne une ligne ferroviaire à grande vitesse (LGV) car les trains dits de grande ligne ne sont plus rentables sur le plan investissements et recettes", a souligné un expert de l’Office national des chemins de fer (ONCF), interrogé par Le360.
La deuxième phase, plus délicate et plus importante -avant le lancement des travaux du projet- concerne le financement. "C'est une équation qui reste encore à résoudre", affirment nos sources.
Dans son discours hier soir, mercredi 6 novembre 2019, à l'occasion du 44e anniversaire de la Marche Verte, le roi Mohammed VI a appelé à la réalisation de la ligne ferroviaire entre Marrakech et Agadir, ainsi qu'à la construction d'une voie express entre Agadir et Dakhla.
Au sujet de ce projet, le ministre de l'Equipement, Abdelkader Amara, avait déclaré, interrogé par Le360, que des experts de son département doivent se rendre à Dakhla pour examiner avec la Région les moyens de construire cette route à double voie.
Ces deux décisions, annoncées hier soir par le souverain dans son discours, ont été accueillies avec satisfaction dans les milieux politiques et par les Marocains en général.
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Rappelons que le souverain avait déjà évoqué ce projet d'une ligne ferroviaire transsaharienne. C'était voici trois ans, dans son discours commémoratif de la Marche Verte, le 6 novembre 2015.
"Nous avons le rêve de construire la ligne de chemin de fer de Tanger à Lagouira afin de connecter le Maroc à l'Afrique et nous prions Dieu pour qu'il nous aide à trouver les moyens financiers pour compléter la ligne ferroviaire entre Marrakech et Lagouira", avait alors dit le roi Mohammed VI.