L'opération “Prime à la casse” pour les grands et petits taxis avance doucement, mais sûrement! Dans son édition du mardi 28 février, L’Economiste rapporte qu’un montant de 96,2 millions de dirhams a été débloqué au profit des grands et petits taxis, sur un total de 100 millions. Ce sont ainsi quelque 5.178 bénéficiaires qui ont pu renouveler leurs véhicules (1.970 grands et 3.208 petits taxis). Mais ces renouvellements représentent à peine plus d’un tiers du parc des taxis à réformer. Cela explique les abus auxquels fait face ce secteur. Parmi ces abus, les agréments et véhicules en circulation hors la loi. S'y ajoutent les litiges entre détenteurs d'agrément, propriétaires de véhicule et autres ayants,droit, mais aussi le non renouvellement des contrats propriétaires/exploitants.
Les cas de litiges comme ceux-là, la wilaya en a traité pas moins de 2.259. Mais le plus grave reste que certains taxis n'opèrent pas dans la légalité. Ils seraient entre 15 et 20% a être, en effet, en situation irrégulière.
Au dernier pointage, les taxis de la capitale économique (1ère et 2ème catégories) représentent quelque 15.000 unités. Le ministère a d’ailleurs prolongé le délai de fin de cette prime à la casse au 31 octobre 2017. «Si tout se passe comme prévu, le parc sera entièrement réformé d'ici là». Il faut rappeler que le décret relatif à la prime à la casse prévoit une subvention de 80.000 DH par véhicule. Pour les petits taxis, la subvention de l'Etat a été fixée à 35.000 DH et ne pourra dépasser 35% de la valeur du véhicule si celui-ci est remplacé par son propriétaire. Si l’ancien petit taxi est mis à la casse, un supplément de 15.000 DH est octroyé. Il faut cependant que l’âge du véhicule à remplacer dépasse les dix ans et que l’acquisition d’un véhicule neuf implique la mise à la casse de l’ancienne voiture. A ce jour, 4.225 demandes de taxis rouges ont été déposées contre, pour les taxis blancs, 2.068 demandes dont 1.774 ont été acceptées.
