Plans sectoriels: urgence de la déclinaison régionale

Le360

Revue de presseKiosque360. Il est aujourd’hui primordial de mettre en place une déclinaison régionale aux grandes stratégies nationales. À ce jour, la synergie et la cohérence font toujours défaut.

Le 29/05/2016 à 23h36

Lors de la 2e édition des «Jeudis de l’UC», organisée jeudi 26 mai dernier à Casablanca, la priorité a été donnée à l’urgence de la mise en place d’une déclinaison régionale des grandes stratégies nationales de développement. Pour Mohamed Sajid, secrétaire général de l’Union Constitutionnelle (UC), «aujourd’hui, les régions ont les compétences et les moyens qu’il faut pour porter ces projets structurants», rapporte le quotidien L’Économiste, dans son édition de ce lundi 30 mai.Mohamed Sajid ajoute, par ailleurs, que «la balle est dans le camp des régions et des collectivités locales qui doivent créer les conditions, en termes de ressources et de gouvernance, pour se positionner en tant qu’acteurs incontournables dans l’élaboration des politiques publiques».

Ce qui est certain, c’est que toutes les villes du royaume ne peuvent disposer de leur propre version des stratégies nationales. Et pour cause! Le potentiel de développement n’est pas le même partout. De grands écarts s’affichent par exemple entre les moyens dont dispose Casablanca et ceux d’Oujda.

Pour Mustapha Bakkoury, président de la région Casablanca-Settat, «il est évident qu’il faut passer à la phase d’intégration et de synergies entre les différentes politiques sectorielles, pensées jusqu’ici de manière isolée».Pour Bakkoury, même dans la mise en place des infrastructures, les régions doivent être consultées, car «ça n’a aucun sens de laisser un acteur national décider des autoroutes, des chemins de fer ou des ports dont la région a besoin», a-t-il tenu à préciser.

Par Mouna Qacimi
Le 29/05/2016 à 23h36