Pic des déclarations des avoirs des Marocains à l’étranger

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Tout s'accélère pour l'amnistie des avoirs détenus par des Marocains à l'étranger. Durant les trois premières semaines de septembre, les déclarations ont dépassé ce qui a été réalisé depuis le début de l’année.

Le 02/10/2014 à 16h36

Les déclarations des Marocains de leurs avoirs détenus à l’étranger réalisées durant les trois premières semaines de septembre ont dépassé largement celles qui ont été réalisées depuis le début de l’année, apprend Le360 de sources proches du ministère des Finances. Dans le département de Mohammed Boussaid, on s’en réjouit. "Aujourd’hui, au sein du ministère, on est de plus en plus confiants quant à l’objectif annoncé de récolter les 5 milliards de dirhams de recettes relatif à cette contribution libératoire", nous assure notre source. Et d’ajouter: "Il n’est pas exclu que le ministre Boussaid fasse une sortie médiatique prochainement pour annoncer les chiffres relatifs à cette disposition fiscale".

Si les déclarations se sont accélérées durant le mois de septembre, c’est que les Marocains ont fini par comprendre qu’il était peu probable que cette mesure fiscale soit reconduite pour l’année 2015. "La période des vacances du mois d’août a aussi permis aux concernés de mettre de l’ordre dans leurs affaires à l’étranger», nous explique une source bancaire. Mais aussi, certains établissements bancaires à l’étranger auraient notifié à leur clientèle marocaine que pour garder leurs comptes chez eux, ils devaient absolument présenter une sorte de quitus fiscal. Eh oui, les règles de communication entre différents gouvernements au sujet des avoirs à l’étranger de leurs citoyens deviennent de plus en plus contraignantes dans ce contexte mondial marqué par l'intensification de la lutte contre le blanchiment d’argent qui sert parfois au financement du terrorisme.

Pour rappel, la loi de finances 2014 avait introduit la possibilité pour les Marocains détenant des dépôts bancaires ou des biens à l’étranger de payer une contribution libératoire pour se mettre en conformité avec la loi. Le tout en leur assurant une totale confidentialité.

Par Fahd Iraqi
Le 02/10/2014 à 16h36