L’Iran fait peur aux marchés pétroliers. En effet, depuis quelques semaines, le pays est confronté à une crise sociopolitique. Une crise qui n’est pas de nature à arranger les choses, estime RFI qui évoque le sujet dans une publication du 8 janvier sur son site internet.
Pour leur première semaine de l’année, les cours du pétrole ont franchi le cap des 68 dollars, leur plus haut niveau depuis plus d'un an et demi, fait remarquer RFI qui insiste sur le fait que les marchés pétroliers sont vraiment inquiets. Une chose est sûre, tous les ingrédients sont réunis pour une flambée du prix du baril, au moment même où les stocks mondiaux de brut se dégonflent.
L’Iran, poids lourd de l’OPEP (Organisation des pays exportateurs de pétrole), avec 2,5 millions de barils par jour exportés sur les 3,8 millions qu’il produit, vient s’ajouter à la Libye qui est dans une situation très compliquée depuis quelques années. Il va sans dire qu’une flambée spectaculaire du prix du baril aura des conséquences sur le consommateur en termes de prix à la pompe, notamment dans les pays importateurs de produits pétroliers comme le Maroc.