Pour Othman Benjelloun, "la contribution libératoire a permis de collecter des fonds de 27,8 milliards de dirhams, mais aussi d’améliorer le classement du Maroc en terme de transparence et de faciliter le processus de libération des changes à court terme en instituant la libre convertibilité du Dirham", a expliqué Benjelloun. De toute cette phrase, ce qui retient le plus l’attention, c’est la "libre convertibilité du dirham". Evidemment, il s’agit surtout d’un vœu pieux du président du GBPM et du groupe BMCE Bank. Mais tout le monde sait que c’est la future étape d’un mouvement enclenché depuis quelques années. Et de toute évidence, le succès de la contribution libératoire montre bien que les Marocains sont conscients que l’avenir est plus dans l’économie du Royaume que dans les anciens pays qui accueillaient les fonds en fuite.Othman Benjelloun, le patron du Groupement des banquiers, tire les conclusions du succès de l’opération de contribution libératoire. Selon lui, il s’agit d’un signal fort donné au reste du monde pour montrer que le climat des affaires au Maroc est en perpétuelle amélioration. Il s’est exprimé ainsi lors de la réunion de la commission nationale chargée du climat des affaires et tenue hier sous la présidence du Chef du gouvernement.
Le 25/02/2015 à 13h15